Chronissimo 

Soit un groupe sorti de nulle part, soit un enregistrement qui trouve sa source en 1996 auquel nul n'avait prêté attention jusqu'à présent. La pioche aurait pu être heureuse et il m'aurait plu d'en dire du bien, de m'enthousiasmer devant ce trésor finlandais enfin retrouvé. Que nenni, il n'en est rien. Dropzone propose un d-beat "vite fait mal fait" qui reprend tous les plans éculés dudit genre. Ni la flamme, ni l'envie, juste la parodie. Parodie à l'image du titre de l'album Rape Killing Murder. Sur la lancée de ce triptyque, dans un grand jour, ils auraient pu ajouter "Anarchy" et "Capitalism". Cela sonne beaucoup plus metal que les originaux dont Dropzone s'inspire, ce qui ajoute à la trahison. Certains soli sont même quelque peu risibles (Testify The Misery, War's No Fairytale) et c'est quand même bien l'impression de foutage de gueule qui l'emporte. Quitte à vouloir écouter E.N.T., Anticimex ou Raw Noise, procurez vous les originaux d'époque. J'insiste : les originaux d'époque. Au moins il n'y aura pas tromperie sur la marchandise.

Tracklist de Rape Killing Murder :

01. Persecuted in Existence
02. Enslaved Forever
03. The Bloodbath of Innocence
04. The Blood Runs in Streams
05. Testify The Misery
06. Manhunt
07. War’s no Fairytale
08. Grande Finale