Artiste/Groupe:

Dayum

CD:

Dark Souls

Date de sortie:

Août 2017

Label:

Indépendant

Style:

Deathcore

Chroniqueur:

Anima

Note:

15/20

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Je vais être clair tout de suite, le deathcore est un genre qui me laisse totalement froid (à part quelques exceptions comme We Butter the Bread with Butter), au contraire de Dark Souls, un formidable jeu vidéo qui a tout mon respect et mon admiration. Donc du coup, qu’est-ce que ça donne quand un groupe de deathcore qui sort un peu de nulle part (d’Autriche dans le cas qui nous intéresse, pas vraiment un pays réputé pour ses groupes de deathcore) et qui propose un premier album entièrement basé sur Dark Souls ?

Dès l’intro Lordran, on sent que cet album sera différent de ce qu’on imagine d’un album de deathcore. On se laisse facilement prendre par cette introduction sobre qui installe une ambiance à la fois majestueuse et inquiétante. Cette ambiance est directement balayée par le morceau suivant, Artorias, qui nous en met plein la tronche dès le début : riff ultra agressif, alternance entre growl et chant hurlé, refrain incroyablement épique sur fond de guitare en trémolo picking. Ce morceau est une tuerie et résume plutôt bien ce que va être la suite de l’album.



D’un point de vue technique, les musiciens font montre d’une assez bonne maitrise de leurs instruments et le son est très propre tout en étant bien puissant.
Là où je trouve l’album réussi, c’est dans sa manière d’interpréter Dark Souls avec sa musique. Chaque morceau étant rattaché à un lieu ou un personnage du jeu, à aucun moment j’ai l’impression d’entendre quelque chose de complètement hors sujet. Par exemple, les morceaux Manus et Ornstein & Smaugh, les boss les plus infernaux du jeu, sont les morceaux les plus lourds et intenses de l’album alors qu’à côté, un Solaire ou un Siegmeyer of Catarina seront bien plus nuancés et auront droit à quelques moments de bravoures assez grisants.

Et que dire alors des deux morceaux instrumentaux (hormis l’intro) de l’album, Blighttown et Gwyn ? Le premier est un trip de sept minutes proprement hallucinant où guitare et clavier se mélangent à merveille. Et pour le second, il est hanté par la mélodie au piano qui accompagne le combat contre Gwyn, le boss de fin de Dark Souls, et dénote avec le reste de l’album avec son ambiance triste et résignée (tiens tiens, comme le combat final du jeu).


Alors voilà, que vous soyez fan de deathcore ou pas, que vous aimez Dark Souls ou pas, allez écouter cette album, et allez aussi jouer à Dark Souls, vous ne le regretterez pas.

Tracklist de Dark Souls :

01.  Lordran
02.  Artorias
03.  Seath
04.  Siegmeyer of Catarina
05.  Blighttown
06.   Dark Souls
07.  Manus
08.  Big Hat Logan
09.  Catacombs
10.  Soltaire
11.  Ornstein & Smough
12.  Lost Izalith
13.  Gwyn

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