Coldworker

Artiste/Groupe

Coldworker

CD

The Doomsayer s Call

Date de sortie

Février 2012

Label

Listenable

Style

Death Metal

Chroniqueur

Scum

Note Scum

13/20

Site Officiel Artiste

Myspace Artiste

C H R O N I Q U E

Amis fans de death metal, venez découvrir cette nouvelle livraison de Coldworker. The Doomsayer's Call, troisième album des suédois est en effet un sacré morceau de death metal, réunissant des éléments de tous les horizons, aussi bien mélodies à l'européenne que technique brute américaine, avec cette aura d'ultraviolence mondiale. Les promesses sont belles, et l'on a bien conscience que le relativement mou du slip A New Era qui ouvre les hostilités n'est qu'une intro quand on écoute The Reprobate. Bourrinage en règle saupoudré de mélodies bien convenues, oui, nous sommes en territoire connu. La relative vitesse d'exécution est toutefois très souvent éloignée du deathgrind original, la lourdeur de ce disque est bien liée à sa richesse sonore, très travaillée et très bien construite. Monochrome Existence vous le prouvera.

Mais, il y a un problème quelque part, quelque chose qui cloche. Il faut attendre Violent Society pour trouver quoi : cet album est indigeste et dénué de la touche magique qui fait la différence entre les grands et les petits. Et à part sur ce Violent Society féroce, Coldworker fait encore partie des petits. Pas d'explosions de folie incontrolée, pas de riffs sortis de nulle part pour annihiler votre cortex cérébral, pas de sursaut de violence, pas d'agression pure et dure. Oui, la magie n'est pas présente sur ce disque. Ecoutez Becoming The Stench et imaginez-le joué par Napalm Death, vous comprendrez ce qui fait la différence.

Coldworker nous sort un album complexe, riche et fourni en moments violents, mais il s'impose comme un album dénué de passion qui peine à subjuguer jusqu'à plus de trois morceaux. Il est très facile de passer outre les rares bons moments tant il faut avoir pris de stimulants pour suivre le groupe jusqu'à la fin de son propos. C'est vraiment dommage que le groupe n'ai pas su trouver ce truc en plus, car du coup la plupart des auditeurs passeront à côté de ce Doomsayer's Call sans même s'y arrêter, alors que Coldworker mérite bien mieux. Un album étrange, inégal, dérangeant. Tant pis pour Violent Society et pour la pochette sublime, next.


Tracklist de Doomsayer's Call :


1. A New Era
2. The Reprobate
3. The Glass Envelope
4. Flesh World
5. Murderous
6. Pessimist
7. Monochrome Existence
8. Vacuum Fields
9. Living Is Suffering
10. The Walls Of Eryx
11. Violent Society
12. Becoming The Stench
13. The Phantom Carriage

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