AqME

Artiste/Groupe

AqME

CD

En l'Honneur de Jupiter

Date de sortie

Octobre 2009

Style

Metal Alternatif

Chroniqueur

Fx

Note Fx

12/20

Site Officiel

Myspace

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C H R O N I Q U E

Ce 5e album d’AqME fait ici figure de test ou de tournant, avec le départ du guitariste Benjamin Rubin, présent dans le combo depuis ses débuts et parti pour se consacrer pleinement à son autre projet Die on Monday. Il laisse donc la place à Julien Hekking. Après l’album Hérésie qui avait rappelé à tout le monde qu’AqME était avant tout un groupe de Metal, ce qui n’était plus forcement évident, le groupe sort donc un nouvel effort prénommé En l’Honneur de Jupiter.

 

L’album commence en douceur avec le titre Tout le monde est malheureux, titre ennuyeux au possible même s’il finit dans un style plus extrême, mais cela reste du AqME. Guillotine reprend là où Hérésie nous avait laissé, avec un gros riff bien senti et un chant hurlé et écorché, à la limite du supportable, mais c’est une constante chez AqME. Par contre, la patte du petit nouveau se fait sentir avec la présence d’un solo plutôt inspiré. Exercice inexistant chez AqME dans ses précédents disques.

 

Par le titre Les Metamores, le groupe tient à montrer qu’il est toujours très en colère, et comme souvent quand il se la joue façon Hardcore, il ressort quelque chose qui a tendance à être très chaotique. Mais il semblerait que le groupe ait voulu balancer la sauce surtout au début d’En l’Honneur de Jupiter, pour revenir vers une musique à laquelle le groupe nous avait plus habitué, à l’image du Culte du Rien, ou encore Le Chaos avec un chant clair parsemé de ci de là de passages hurlées, et une nouvelle fois la présence de soli.

 

Dans l’ensemble ce qu’il ressort tout de même très nettement d’En l’Honneur de Jupiter, c’est la fraicheur qu’apporte l’arrivée d’un nouveau guitariste, avec l’apport sans doute de nouvelles idées qui s’avèrent très bonnes, à l’image des riffs de Macabre Moderne et de Question de Violence. On regrettera comme souvent la teneur des textes d’AqME, qui ressemblent à de l’auto-parodie. A la décharge du groupe, bon nombre de combos s’exprimant dans la langue de Shakespeare ont des textes bien plus pauvres, mais il n’y a rien à faire, quand c’est en Français, ça coince !

 

La conclusion la plus évidente, est celle qui clôt tous les albums d’AqME, un album qui ravira sans doute les fans, mais laissera sans doute circonspect les autres. Dans l’absolu En l’Honneur de Jupiter n’est pas mauvais en soit, loin de là et le groupe semble avoir trouvé plus qu’un remplaçant pour tenir la six cordes. Pour autant AqME continue à faire du AqME, album après album, on dira que c’est soit par honnêteté, soit parce qu’ils ne savent rien faire d’autre. Je pencherai pour une réponse entre les deux.