Groupe:

Dark Tranquillity + Equilibrium + Black Therapy + Miracle Fair

Date:

02 Mai 2018

Lieu:

Paris

Chroniqueur:

Deicide5000

C’est mon premier concert à Paris depuis un bail (Metallica en septembre 2017… pas si loin que ça finalement). Moi qui suis plutôt branché sur les concerts du sud-ouest. La Machine du Moulin Rouge est une salle que je découvre. Si je ne me trompe pas, c’est l’ancienne Locomotive. Et elle non plus je n’y avais jamais été. Donc on va dire que tout ça est bien nouveau.

Ce soir il y a de la concurrence avec d’autres concerts metal, pas du même style si je ne me trompe : Nifelheim au Gibus, Zornheym au Klub....

J’arrive en retard car les concerts qui commencent à 18 heures en semaine se font au mépris de ceux qui ont un job. Donc, on oublie le premier groupe et une partie du deuxième, dommage.

La salle n’aura pas beaucoup d’étoiles, de mon point de vue. La seule bière pression c’est de la Heineken… genre je viens en concert pour me détendre, pas pour me taper des non-choix… Bon, c'est fini pour les coups de gueule, promis. (En fait non)

Enfin, c’est pas bien grave car Auriane, la petite dernière à Aux Portes du Métal, fait partie de l’équipée ce soir. Si le concert n’est pas assez bien, on pourra toujours papoter et raconter des conneries.

Black Therapy

Black Therapy est le second groupe ce soir. C’est du death metal mélodique italien, formé en 2009, mais sans grande capacité à me convaincre avec un batteur pas en place (peut-être un remplacement ?). Pas de commentaires à apporter à part que leur merchandising était parmi les plus sympas (je parle des articles, pas des personnes qui le tiennent…).

Equilibrium

A 19h50, Equilibrium est en scène. Je suis plutôt bon public mais le pagan n’est absolument pas mon truc. Je n’y vois rien qui m’attire, c’est comme ça. Ils font bien sonner leurs compos, c’est dansant, festif, ça fait le job. Le seul truc qui m’a plu, c’est l’évolution du concept du “wall of death”. D’un côté t’as Ultra Vomit qui te fait le clan “pipi” rencontre le clan “caca”, et de l’autre tu as Equilibrium plus subtil avec un appel au “wall of love”. Ce n’est pas parce que je n’accroche pas que ça gâche la fête aux autres. C’est super suivi, plein de personnes sont visiblement venues pour Equilibrium… La flûte traversière, c’est joli mais c’est mieux intégré par d’autres groupes. Je pense que ça manque de corps et ce n’est que la dernière chanson que j’ai appréciée car elle avait un peu de chugg. Après cinquante minutes, je suis soulagé (je ne suis pas sympa….).



Setlist de Equilibrium :

01. Prey
02. Heimat
03. Waldschrein
04. Verbrannte Erde
05. Blut Im Auge
06. Die Weide und der Fluß
07. Unbesiegt
08. Dämmerung
09. Der Sturm
10. Apokalypse
11. Born to Be Epic


Dark Tranquillity

Il faut attendre une demi-heure pour le début de Dark Tranquillity. Comme d’autres groupes, ils mettent en préchauffage leur public avec des vieux tubes plutôt que mettre des gros trucs de bourrin. C’est donc Iron Man de Black Sabbath qui fait le job.

Il fallait s’en douter, ça commence avec Encircled, le premier titre de l’album Atoma et son alarme de début de chanson, des gros effets, des projecteurs en pleine face et du gros son. C’est rentre dedans et t’échauffe même à blanc.



Atoma (2016), que je me suis procuré depuis que je les ai vus en avril 2017 à Toulouse, est une vraie réussite. Comparativement à ce précédent show, Atoma aura une plus grande présence dans le set en passant de quatre chansons sur dix à six chansons sur dix-neuf. En revanche le groupe satisfera sa fanbase avec une bonne couverture de ses différents albums dont Fiction (2007), Damage Done (2002), Construct (2012), Character (2005), Haven (2000) et même le décrié Projector (1999)…

Les synthés sont difficilement audibles, le son de gratte est heureusement assez tranchant et laisse bien la place aux solos de chacun des guitaristes (de tournée) Christopher Amott ou Johan Reinholdz (le bon colosse façon Nathan Explosion le “chanteur” de Dethklok).


Le bassiste Anders Iwers, looké papa Noël est souvent au centre de la scène. Il faut dire qu’on est dans du pur suédois. Atoma est jouée à la perfection. Et pourtant, l’acoustique est loin d’être bonne.  Le crowd surfing est à son comble sur des titres comme Terminus (Where Death Is Most Alive). Même si je ne suis pas fan à ce point là, je ne peux qu’apprécier le grand moment d’émotion sur le solo d’Inside the Particle Storm joué par Johan Reinholdz.



Mikael Stanne (chant) fait un super job d’interaction avec le public. Sa décontraction y fait pour beaucoup. Plutôt que de jouer les stars, Dark Tranquillity annonce directement qu’ils ne feront pas de rappel. Comme ils n’ont pas beaucoup de temps (la faute à la salle, toujours…) ils choisissent de continuer à jouer pour loger plus de chansons. Et ils en sont largement remerciés. Mikael Stanne finit le ”bal” en assurant la présentation de chacun des membres de son groupe.

J'ai le sentiment qu'on a été gâtés ce soir.



Setlist de Dark Tranquillity :

01. Encircled
02. Monochromatic Stains
03. Clearing Skies
04. The Treason Wall
05. The Science of Noise
06. Forward Momentum
07. The Mundane and the Magic
08. Final Resistance
09. Atoma
10. Force of Hand
11. Icipher
12. Terminus (Where Death Is Most Alive)
13. Inside the Particle Storm
14. The Wonders at Your Feet
15. When the World Screams
16. ThereIn
17. State of Trust
18. Lost to Apathy
19. Misery’s Crown

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