Groupe:

Testament + Annihilator + Death Angel

Date:

03 Décembre 2017

Lieu:

Toulouse

Chroniqueur:

Deicide5000

C’est une affiche thrashisante d’exception pour une date de province ! Sans que ce soit le Big Four, il n’en reste pas moins que ce sont de sacrées pointures qui sont là ce soir. Testament, tout comme Exodus, aurait très bien finir dans la liste des Big Ones. Heureux chanceux que nous sommes de les voir au Bikini à Toulouse.

Death Angel

L’annonce n’était pas claire avec une affiche Facebook disant que ça commençait à 19h30, une autre à 20h00. Bref, je me suis pointé à 19h40 passé et j’ai donc loupé le début du concert de Death Angel. Heureusement que le mec de la sécurité m’a laissé prendre quelques photos alors que la séquence dédiée aux photographes était passée.



Bon, je suis venu pour Testament, et QUE Testament, les deux autres groupes n’ayant pas mes faveurs. Désolé... Cependant je peux attester que la plupart de mes potes qui aiment Death Angel ont trouvé la prestation super sympa.

Setlist de Death Angel :

01. Father of Lies
02. The Dream Calls for Blood
03. Claws in So Deep
04. The Ultra-Violence / Thrown to the Wolves
05. Mistress of Pain
06. The Moth

Annihilator

Après une entracte de quinze minutes, il est 20h30 et la powerhouse d’Annihilator est en marche. Jeff Waters (le seul survivant du groupe originel) bénéficie d’un très bon son. Je n’aime pas son chant et n’accroche plus à ce qu’ils font depuis longtemps. Idem, je sonde d’autres potes qui sont ravis de la prestation. Ben tant mieux, ça réussit à remuer son monde mais moi, à part le backdrop (celui avec le démon de l’album For the Demented), je ne kiffe pas. Le set ne dure que quarante minutes, c’est quand même peu pour un groupe de ce calibre là. Jeff Waters est super souriant mais ça ne fait pas tout. Il s’attire les applaudissements avec une déclaration en français qui nous va droit au coeur : “Merci beaucoup mes amis”.


 
Setlist de Annihilator :

01. Crystal Ann (intro)
02. One to Kill
03. King of the Kill
04. No Way Out
05. Set the World on Fire
06. Phantasmagoria
07. Twisted Lobotomy
08. W.T.Y.D.
09. Alison Hell


Testament

Il est 21h40 et la scène est très fournie. Je suis soufflé par les trois premières chansons alors que je suis dans le pit des photographes. J’en prends littéralement plein le cornet. C’est épatant de voir le déferlement des quinquagénaires. Chuck Billy a quand même 55 ans ! Testament est très en forme et dans une configuration que je n’avais pas encore vue. Eh oui, avec eux c’est un peu “on prend les mêmes et on recommence” sauf que sur les cinq postes, il n’y a que deux figures indéfectibles : Chuck Billy (chant) et Eric Peterson (guitare rythmique). C’est la première fois que je vois Steve Di Giorgio, bassiste de légende, (j’avais déjà vu Greg Christian du line-up original), un peu sur le modèle Cliff Burton. Et on a droit à Gene Hoglan à la batterie...



Chuck Billy se balade de part en part de la scène avec un espèce de pied de micro stylisé, illuminé façon sabre laser.  Il est très mobile et c’est différent d‘autres prestations (exemple : Hellfest 2013).



Le son est énorme. Tout virevolte, sauf Eric Peterson, le seul à rester dans son coin.

Alex Skolnick, l’un de mes guitar heroes, entame son solo que je ne trouve pas aussi intéressant que ce qu’il fait sur les titres. Mais c’est une très bonne intro à Electric Crown, qui commence justement par un solo. Je trouve, mais je me trompe sans doute, qu’Electric Crown a été ralentie. Ce n’est que mieux pour enchainer sur Into the Pit qui, elle, n’est pas ralentie.

L’occasion pour Chuck Billy de saluer la foule présente “You crazy motherfuckers!”.  Cela fait une demi-heure de passée. Bon, ce déferlement d’énergie n’est pas pour autant prétexte pour nous relâcher… en enchainant sur Low, Wow! Elle déménage sérieux celle-là. Puis Stronghold.

Place au solo d’Eric Peterson ! Puis retour de la montagne Chuck Billy, qui si tu t’y prends bien et que tu lui souris, t’as des chances de récupérer un mediator. Il fait à plusieurs reprises un raid punitif sur les pieds de micros… pour le plus grand plaisir des fans.



Place à l’anecdote qu’il relate chaque soir (vu dans d‘autres live reports).. Juste avant Practice What You Preach, Chuck Billy nous raconte que lorsqu’ils tournaient un clip, ils en ont profité, mourant d’ennui, pour aller voir un petit groupe jouer dans le club du coin. Et c’était… Pantera !

Après c’est parti pour un matraquage de tubes incontestables : The New Order, Souls of Black, Over the Wall. Petit retrait de la scène pour faire croire à un rappel… qui sera bref avec une seule chanson : Disciples of the Watch reprise juste après une présentation de l’ensemble des musiciens. Bref, une belle déculottée.

L’un des clous de la soirée ce sont les déclarations sans avertissement préalable d’Alex Skolnick “Merci bien bonsoir, vous êtes magnifiques". Eh oui, Alex apprend le Français.



Bon, la plus grande surprise de la soirée est l’heure de fin, à 23h00 tout pile….


Setlist de Testament :

01. Brotherhood of the Snake
02. Rise Up
03. The Pale King
04. More Than Meets the Eye
05. Electric Crown
06. Into the Pit
07. Low
08. Stronghold
09. Eyes of Wrath
10. Practice What You Preach
11. The New Order
12. Souls of Black
13. Over the Wall
14. Disciples of the Watch