Groupe:

Festival Morts Subites

Date:

10 Septembre 2016

Lieu:

Hyères

Chroniqueur:

Didier

Je ne connaissais pas ce festival de musique, qui fêtait quand même sa huitième édition. Il est organisé par le Moto Club Morts Subites, dont il prend le nom cette année (en plus de FestRock). Il a lieu dans un centre de vacances pas très loin de Hyères, dans le Var. Le plateau est relevé, puisque cette année sont à l’affiche POSTE 942, Riff, Bombtrack, Charlie's Frontier Fun Town, Ragdoll, Sticky Boys, Flayed et Blazing War Machine.
Le site ouvre à 14 h et c’est à peu près l’heure à laquelle Phil et moi arrivons. Il fait une chaleur accablante. Heureusement que le site est bien organisé, avec pas mal de coins ombragés où on peut s’assoir en sirotant une bière fraîche. Nous débarquons pendant les balances de Blazing War Machine, ce qui nous permet de voir Franky et son team en « tenues de ville ». Il y a quelques soucis de son, et même une panne complète d’électricité. Les techniciens du festival courent partout pour réparer. Il y a pas mal de monde, surtout des motards. Le site comprend, outre une belle scène qui fait face à une grande fosse, des stands de fringues et autres accessoires dont les bikers sont friands. Au fond de la fosse, il y a deux rangées de gradins naturels qui se remplissent petit à petit. Derrière, il y a des stands de nourriture et un grand bar. Tout est en place.
L’ambiance est clairement celle d’un festival de bikers, avec son lot de mecs en blousons siglés. C’est amusant de voir d’ailleurs cet attrait pour les signes d’appartenance à ces groupes, véritables uniformes, qui me semblent aller totalement à l’encontre d’un esprit libre et rebelle. On nous donne à l’entrée comme unique consigne de ne pas prendre de blouson en photo, pourtant je vois que les motards entre eux ne se gênent pas et plusieurs Hells Angels – Toulon se prennent en photo à côté d’un confrère Hell Angels – Russia, à son insu. Un cousin éloigné certainement. Pendant les changements de plateaux, parfois un peu longs, le festival a prévu des nanas à fortes poitrines et peu habillées qui se trémoussent sur des rythmes technos. Elles sont parfois perchées sur des échasses ou couvertes de leds illuminées, ou les deux. Ouais bof, pas trop mon truc (surtout la techno), mais bon je reconnais que ça fait patienter les badauds que nous sommes. Je remarque dans la petite foule dans la fosse un touriste allemand ou néerlandais, avec sa grand fille. Il pogote, sac sur le dos et semble apprécier le metal « made in France » pendant ses vacances varoises. La sono semble aussi souffrir de la chaleur, régulièrement certains modules s’arrêtent, puis repartent. En plein concert les techniciens en remplaceront même quelques uns. 

POSTE 942

Vers 15 h, c’est POSTE 942, un groupe varois qui monte sur scène. J’avais écouté leur bandcamp, mais n’avais pas été convaincu par le chant. Je suis très agréablement surpris par leur set. Le groupe est constitué de Seb et Seb, l’un est chanteur l’autre est guitariste qui arbore un beau t-shirt de Lemmy, de Ludo à la basse, vêtu d’un t-shirt de Red Hot Chili Peppers, de Jay, à la seconde guitare et d’un batteur dont je ne connais pas le nom (mais qui n’a visiblement pas encore investi dans une tenue de scène).

Jay était le batteur avant de passer à la guitare, libérant le siège, au petit nouveau qui semble un peu stressé. Le son à deux guitares est bien plus puissant, franchement sympa. Mais c’est surtout le chant de Seb qui m’impressionne. Ce n’est pas lui qui officie sur les morceau du site web, il a vraiment une super voix puissante et un peu rocailleuse qui va bien. Il gueule et devient bien rouge à cause de la température. Ludo est fan de Flea, ça se voit dans son jeu de basse et dans son jeu de scène.

Ils nous proposent un bon set, avec des nouveaux morceaux mettant en valeur le nouveau line-up. Ils interprètent aussi une version qu’ils s’approprient ouvertement de Come Together des Beatles. Le groupe est bien en place, à l’aise et heureux d’être là. Ils ont été invités à jouer au Bol d’Or, c’est plutôt bon signe. En tout cas, c’est mérité et voilà qui lance ce festival de belle manière. Nous discutons un peu avec le groupe au bar, ils nous donnent un nouvel EP trois titres, enregistré avec Seb au chant. A suivre...


Scoop ! Les images de ce clip ont été tournées pendant le festival et ça rend bien l'ambiance:

Setlist de Poste 942 :

Star-dog
Color of Red
Breath
49.3
Psyko Love
Opium For The Masses
Devil’s Complaint
Come Together
The Cross

Riff

Un autre pilier de la scène varoise entre ensuite en scène. Là encore je n’avais pas été hyper emballé par ce que j’avais entendu sur le net. Et pourtant, là encore, je suis séduit par la prestation scénique. Là encore, je suis impressionné par le chant. Ce coup-ci c’est Cédric au mic, accompagné de Célian et Tipé aux guitares, de Jérem à la basse et de Tom aux toms (c’est malin !). Ils attaquent avec une intro où Cédric et Jérem cognent sur des bidons, c’est puissant. Tom assure à la batterie, et j’aime aussi bien le jeu des deux guitares, Célian assurant les solos.

Comme le nom du groupe l’indique, des soins sont clairement apportés aux riffs des morceaux.
Le groupe officie dans un style plus heavy metal que POSTE 942 et ils ont déjà une belle fanbase composée de jeunes qui foutent une ambiance de dingue. Ca pogotte, ça headbangue surtout, avec une grosse dose de cheveux. On se croirait sponsorisé par Loréal. Cédric est très expressif, il met sa vie dans son chant. Il dédie un morceau à ses filles, il est tout sourire, visiblement ravi de jouer devant la prunelle de ses yeux. Certainement que tous ces jeunes sont des amis des filles, venus voir le père chanteur de metal.

C’est sympa. Certains de leurs titres sont déjà des hymnes pour les fans (Riff, Wall Of Death), et il faut reconnaitre qu’ils passent bien en live. Le chant de Cédric sur Losing Control est impressionnant. Un peu après Losing Control, le groupe joue aussi Keep Control (faudrait savoir !?). Voilà donc un très bon set, décidément les deux groupes locaux ont assuré comme des bêtes, bravo.

Setlist de Riff :

I Am Destroyer
Hysterya
No Way
Riff
Losing Control
Turnover
It’s Time
Keep Control
Too Late
Breaker
Wall OF Death

Bombtrack

Sur le papier, Bombtrack était le groupe qui m’intéressait le moins, car c’était le seul groupe tribute de la soirée. Mais ça, c’était sur le papier. J’avais quand même planifié de les écouter, car un tribute Rage Against The Machine ça me semblait un sacré challenge à relever. Le groupe est niçois, et il est composé de Mathilde au chant, de Manu à la guitare, de Mathieu à la basse et de Dalian à la batterie. Mathilde au chant, là encore c’est surprenant connaissant la voix particulière de Zack de La Rocha, mais je demande à entendre.


Devant la scène la grosse affluence qu’avait amené Riff est restée, elle aussi probablement curieuse de découvrir ce que la petite Mathilde a dans le ventre. Eh bien, elle en a ! Impressionnant même. Fraiche, vive, totalement à l’aise dans ses Converse délassés, casquette vissée sur le crane, chaussettes hautes, elle a le look de la fille qui traine sur un skateboard ou de la prof de voile de vos gosses. Mais sur scène c’est une furie. Elle saute de partout, danse, plaisante sur les masses de cheveux devant elle. Elle reprend pas mal de mimique de Zack, et surtout elle chante super bien dans le style de Zack. Je suis bluffé. Me voilà rassuré côté chant, mais aussi côté musique car Manu assure le rôle pas évident de Tom Morello, pendant que, tout sourire, Mathieu et Dalian assure le groove très caractéristique des RATM.

J’attends quand même Manu au premier solo typique Morello, style celui de Bombtrack par exemple. Mais le bougre a bien bossé et nous livre une version quasi identique au délire du célèbre guitariste, en utilisant son switch et les effets qu'il faut. Encore bluffé je suis. Ils mettent le feu dans la fosse, c’est un plaisir. pour les anciens fans et accros de Guitar Hero, c’est l’apothéose quand ils attaquent Bulls On Parade. Killing In The Name fait aussi son petit effet, c’est vraiment devenu un hymne rock. Guitar Hero ou pas, tout le monde à la banane, sur scène comme dans la foule.



Setlist de Bombtrack :

Guerilla Radio
Bombtrack
Bullet In The Head
Know Your enemy
Bulls On Parade
Take The Power Back
How I Could Just Kill a Man
Killing In The Name
Freedom

Charlie's Frontier Fun Town

Après le choc Bombtrack, c’est un peu la douche froide pour les grenoblois de Charlie's Frontier Fun Town, annoncés comme CFFT par la speakerine. Clairement l’enchainement ne leur est pas favorable. En plus ils jouent un stoner assez linéaire, qui vide la fosse petit à petit. Pourtant le groupe est en place avec plusieurs albums sous la ceinture (en croco). Chapeaux, bottes et tatouages sont de sortie avec les membres de CFFT, qui sont Sly à la basse, V-Mol et Doc.

Zarrach aux guitares, Blad à la batterie et Muss au chant. Le pauvre Muss se fait chambrer par ses musiciens quand il explique le changement de guitares pour un accordage en Ré alors que c’était en Si. Dur, dur d’être un chanteur. Je n’ai pas trop accroché au set du groupe, qui pourtant s’est donné du mal. Dommage.



Setlist de Charlie's Frontier Fun Town :

Soul Of a Truck
Hell Seeds
In Dust We Trust
Imminent Failure
Endless Way
Lost
Blood Road
Bootle’s Curse
Drunk Over Tail

Ragdoll

Les seuls artistes non-français de la soirée sont les Australiens de Ragdoll. Je ne voulais pas rater leur passage, car leur réputation les précède et je ne lis que des bonnes choses à propos de leur premier album. C’est un trio qui se présente sur scène, alors que la nuit est tombée sur Hyères. RagDoll c’est, à la basse et au chant, Ryan Rafferty, Leon Todd à guitare et Cam Barrett à la batterie. Le groupe est hyper bien calé, la voix de Ryan est scotchante, puissante et douce à la fois. Le personnage est impressionnant.

Il est pieds nus sur scène, avec une longue crinière noire et une grosse barbe. Il fait de gros efforts pour nous parler en français, remercie, explique que c’est leur première tournée en France. Les trois ont l’air très soudés. La gratte de Leon est monstrueuse, autant en rythmique qu’en solo. La basse de Ryan est aussi bien groovy, et il alterne jeu aux doigts et au médiator. Quand Leon est en solo, il joue parfois en accord pour le couvrir. Ils se lancent dans une reprise de Holy Diver, la voix de Ryan dans le rôle de Dio est vraiment impeccable et le public est aux anges.

Ryan semble avoir des soucis de gorge, et il se fait plusieurs fois des inhalations de ce qui ressemble à un médoc. Ragdoll, c’est la grosse surprise de la soirée. Je rate leur bref passage au merchandising, dommage je leur aurais bien pris leur dernier CD. Je découvrirai le lendemain que je l’avais en fait reçu en promo depuis des mois, mais pas encore ouvert, ni écouté. Du coup je le chronique dans la foulée. A lire ici.




 

Setlist de Ragdoll :

All I Want
Tell Me
The World You Gave Us
Holy Diver
Astray
The Last Time
Break
You Save Me
Love on the Run
Rewind Your Mind
Playing God

Sticky Boys

Un trio de Français succède au trio d’Australiens. Moi, je suis aux anges, car j’aime les trios, et j’adore les Sticky Boys, que j’ai déjà eu la chance de voir une fois au Korigan et une fois sur la Mainstage 1 du Hellfest. Dans les deux cas, ce fut d’excellents moments. Ils arrivent sur scène après quelques soucis avec le micro de Tom qui officie à la batterie et assure aussi pas mal de chœurs. JB est à la basse et lui aussi assure des chœurs ; en fait, c’est même une partie importante de l’identité du son des Sticky Boys. Alex, c’est le troisième larron, l’homme à la barbe aussi longue que ses cheveux et qui assure chant et guitare.

Il est particulièrement remonté ce soir et parle beaucoup entre les morceaux (trop ?). Il rappelle la célèbre maxime des parisiens = têtes de chiens, et nous demande de tous élever nos enfants dans le culture rock, et que c’est le bordel en France en ce moment. Bref, il part un peu dans tous les sens. Il nous explique aussi qu’ils sont donc venus de Paris ce samedi pour ce festival à Hyères, mais qu’ils reprennent la route ce soir car ils doivent être dans un autre festoche en pointe Bretagne le lendemain. Il sont trois, avec leur roady dans leur camionnette. "Ca, c’est du rock !", m’avoue JB au stand merch plus tard. Sur scène, le set est hyper énergique, un vrai plaisir. C’est le premier à avoir un backdrop, assez grand d’ailleurs. C’est le logo de leur dernier album, Make Art. Justement, ils enchaînent les tubes extraits de cet excellent album.

Le son de la basse de JB est une véritable tuerie. Sa main droite est en acier trempé pour pouvoir assurer une telle rythmique. La batterie de Tom est toujours minimaliste, avec une caisse claire et deux toms basse. Alex explique qu’ils sortent un nouvel album en novembre et nous en interprète un extrait (Great Big Dynamite). Après qu’Alex a fait une petite tirade sur le bordel actuel dans le pays, ils reprennent I Fought The Law (And The Law Won), un vieux morceau des années 60 repris notamment par The Clash. Ils terminent leur set énergique qu’on aurait aimé plus long (fallait moins parler, Alex !),  par leur célèbre reprise des Beach Boys, Surfin’ USA. Encore une fois, je suis sous le charme des Sticky Boys, du hard rock festif idéal pour les festivals open air.


Setlist de Sticky Boys :

Mary Christmas
Bad Reputation
Fat Boy Charlie
The Game Is Over
Girls In The City
I Fought The Law
Miss Saturday Night
Great Big Dynamite
The Future In Your Hands
Party Time
Bang That Head
Surfin' USA (Beach Boys cover)


Flayed

Comme pour Sticky Boys, j’avais déjà pu voir le groupe deux fois. Cette même soirée au Korigan avec les Sticky Boys, et une autre dans une petite salle glauque de Fréjus dans laquelle trois pelés et moi-même avions fait le déplacement et pour qui le groupe avait joué comme si nous étions des milliers. Le groupe de Vienne a pris de la bouteille et sorti deux excellents albums. Sur scène, force est de constater qu’ils sont de plus en plus puissants et de plus en plus en place.

Renato est au chant. C’est le petit trublion aux petites lunettes carrées qui saute partout. Il se présente pieds nus, avec de belles bretelles à son froc. Elles ne sont visiblement pas super pratiques car il les réajuste sans arrêt. A ses côtés, on trouve les deux guitaristes : Julien et Rico. Julien joue tout le set sur sa fidèle et magnifique Gibson demi-caisse. C’est aussi le leader et compositeur du groupe. Rico assure la rythmique, chapeau sur la tête, quand Renato ne le lui pique pas. Derrière eux, la section rythmique est classieuse avec le géant Charly et sa monstrueuse basse et JP à la batterie. La touche très originale du groupe pour ceux qui le découvre, c’est l’orgue Hammond de Rafinet et sa colonne qui permet de mécaniquement moduler le son avec une pédale ; à la John Lord et super vintage.

Renato fait son show, il vient titiller son bassiste, Rico, Rafinet et Julien. Il nous demande du soutien et l’obtient sans problème. Leur son est particulièrement bon ce soir, ça aide pas mal. Il faut aussi dire que les morceaux de Monster Man, leur dernier album, sont taillés pour la scène. Ils sont quasiment tous joués ce soir, avec quelques-uns du premier album et une superbe reprise des Creedence Clearwater Revival, Fortunate Son, que j’adore. Ils en profitent aussi pour tester en live un nouveau titre, Eleven Million, qui sortira sur un EP à venir en novembre. Renato finit par monter sur la sono et se jeter dans la foule, il fallait oser. Super set du groupe qui prend de plus en plus d’assurance dans un style irrésistible.


 

 

Setlist de Flayed :

Release The Fever
No Surrender
Super Hero
Stanced
Sweet Coverage
Old Manners
Eleven Million
Novel
Fortunate Son
Unfairly
Up Above
Monster Man
Son Of Sickness

Blazing War Machine

J’avais vu le groupe il y a super longtemps à Nice, et je n’avais pas trop aimé. Donc je n’attendais rien de la prestation de ce soir, ayant déjà été comblé par le reste des artistes. Comme Phil fait des photos, je me cale sur les gradins en attendant que ça passe. Une partie de la foule est clairement venue pour voir les Blazing et son cador de batteur, Franky Costanza, froidement débarqué de son propre groupe Dagoba. Blazing War Machine est du coup devenu son projet principal. Avec lui, on trouve Izakar, un autre ancien de Dagoba à la guitare et au chant, Irina, la chanteuse, Fab  à la seconde guitare, Phil aux claviers et Adam Wilson à la basse. Irina a rejoint le groupe depuis quelques temps déjà (2012), elle remplace Typhus l'ancien chanteur que j'avais vu à l'époque.

 

Pas mal de changements, donc. Le style est bien plus extrême que tous les groupes précédents (même réunis). Je vois quelques gens très surpris, comme mes amis qui préfèrent en rester là. Il est déjà minuit bien passé, on est là depuis de longues heures, et il faut encore faire la route. Mais je m’accroche, et je descends même dans la fosse pour mieux m’immerger dans le concept de Blazing War Machine. Car on peut parler de concept, puisque les musiciens ont revêtu une tenue de scène dans le style post-apocalyptique, les faces sont maquillées, ce qui donne quand même une bonne gueule à l’ensemble. Musicalement, c’est certes, extrême, mais le clavier ajoute une touche zombiesque pas dégueu.

Ajoutons à ça, la voix tantôt aiguë et hurlante, tantôt gutturale d’Irina et on a vraiment la sensation de se promener dans un cimetière, époque Terminator meets Le Seigneur Des Anneaux, avec la petite fille de l’Exorciste, le tout poursuivi par des zombies. Vous voyez le concept ? Non, ben allez les voir, ils tournent en France en ce moment. Mais au final, j’admets que j’apprécie le set de Blazing. Clairement, le jeu de batterie de Franky est impressionnant, mais tout le groupe reste homogène à ses côtés.

Le chant d’Irina, appuyé par les growls de Izakar, est agressif à souhait et intéressera forcément les fans de Arch Enemy. La foule répond bien au groupe, avec notamment deux petits walls of death qui mettent le Bronx dans la fosse aux lions. Il est plus d’une heure du mat' quand je récupère Phil et ses objectifs, direction la maison, que j’atteins vers 3h du mat'. Grosse journée aux Morts Subites, qu’il faudra clairement intégrer au planning de vos festivals d’été.

Setlist de Blazing War Machine :

Intro : Destruction Process 2.0
Rigor Mortis
Sanguinolentus Kali
Polarity
Morbid Sexual Art
Manu Militari
Guided
Zombie's Fragrance
Liquid Chaos
Nature Of War
Qui Desiderat Pacem
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Vox Populi
Swamp (Stagnant Memories)