Groupe:

DGM

Date:

27 Juin 2016

Interviewer:

Blaster Of Muppets

Interview Andrea & Simone (face à face)

Salut Andrea et Simone, je suis ravi de vous rencontrer. Nous allons d’abord parler de votre nouvel album. Après avoir écouté les premiers morceaux de “The Passage”, j’ai l’impression que vous avez choisi d’exploiter un style plus mélodique et plus accrocheur sans pour autant renoncer à l’énergie et aux éléments progressifs habituellement présents dans vos morceaux. Le morceau “The Secret”, qui se divise en deux parties, n’est pas un hymne power metal à la double pédale comme “Hereafter” ou “Reason”…

Simone : Oui ! En fait, cette fois nous avons eu envie d’essayer de nouvelles choses, car les trois derniers albums que j’ai composés avec DGM débutaient tous avec ce type de morceau rapide à la double pédale. Nous apprécions de nombreux styles différents, le power metal, la musique progressive mais également le hard rock comme Whitesnake, Mr. Big et d’autres choses… J’ai donc essayé d’associer des éléments hard rock au style habituel de DGM lorsque j’ai commencé à composer les premiers morceaux pour “The Passage”. La première partie de “The Secret” est d’ailleurs l’un des premiers morceaux que j’aie composés.

Avez-vous envisagé de réunir les deux parties de “The Secret” dans un seul morceau ?

Simone : En fait, les deux morceaux ont été composés séparément… Puis je me suis rendu compte qu’ils avaient le même tempo et qu’ils se complétaient très bien. Nous avons ajouté quelques petites mélodies çà et là. Ils avaient des points communs assez évidents. Nous avons ensuite travaillé sur les textes afin de créer une longue chanson… Mais nous n’avons pas l’habitude de composer des morceaux de vingt minutes, nous avons donc décidé de conserver les deux morceaux. Mais je trouve que la première partie représente assez bien tout ce que nous avons composé au cours de notre carrière. Elle inclut une partie piano mélodique, des duos guitares/claviers, un refrain accrocheur… et la seconde partie représente plutôt l’aspect expérimental de cet album. On y trouve plusieurs éléments qui ne figurent pas dans nos anciens morceaux : un couplet prog, des parties instrumentales de style Kansas/Genesis …

J’aime beaucoup la seconde partie de “The Secret”, ce morceau est vraiment plus posé, avec une certaine retenue, et il a également une super atmosphère. Je l'ai trouvé assez surprenant. Cela m’a fait pensé au groupe Pagan’s Mind…

Simone : Oui, je comprends… cela vient sûrement du son, des claviers et du fait que Mark a un peu modifié son chant sur ce morceau. Nous aimons toujours jouer des morceaux puissants et énergiques mais je pense qu’il est intéressant d’essayer de nouvelles choses et d’innover pour éviter de tomber dans la routine… En ce qui me concerne, j’ai du mal à composer de bons morceaux si je me cantonne toujours au même style. Par exemple, quand j’ai terminé de composer “Hereafter”, nous avons essayé de composer des morceaux du même style mais cela n’a rien donné d’intéressant. Alors pourquoi faire toujours la même chose alors qu’on peut créer quelque chose de complètement différent ?

Exactement. Et le troisième morceau de l’album, “Animal”, illustre bien cette idée. Il sort du lot car il associe votre style musical et des éléments plus hard rock. Ce morceau prouve bien que “The Passage” est vraiment différent de votre album précédent.

Andrea : Tout à fait ! C’était notre but. Nous avons discuté de la liste des morceaux et nous étions tous fans de “The Secret”… et particulièrement de la première partie. Au départ, nous avions choisi ce morceau comme premier single mais nous avons vite compris qu’il ne serait pas possible de proposer un single de huit minutes…

Simone : Ouais, on aurait été obligés de tourner un film !! (rires)

Andrea : Oui, exactement. Mais en parlant des morceaux “The Secret”, parties une et deux, et puis d’ “Animal”, nous nous sommes rendus compte qu’ils représentaient bien la musique de notre groupe, tout ce que nous avons déjà composé ainsi que plusieurs nouveaux éléments… Nous avons donc décidé de placer ces morceaux au début de l’album.

C’est en effet un début très accrocheur…

Simone : Nous voulions que chaque morceau de l’album soit facilement identifiable. Nous aimons entendre le public chanter nos chansons… “Animal”, par exemple, c’est le morceau le plus simple de l’album.

Oui, ce choix est logique pour un single…

Simone : Oui, en réalité c’est le label qui l’a choisi pour nous. Ce n’est pas le morceau le plus technique, ni le plus impressionnant de l’album mais nos fans connaissent déjà nos capacités…

Andrea : Oui, ils savent que nous pouvons composer des morceaux vraiment techniques.

Simone : De nombreuses personnes m’ont dit que ce morceau était le plus hard rock de l’album, mais je trouve qu’il est vraiment très varié… Lorsqu’on l’écoute attentivement, on s’aperçoit qu’il n’est pas aussi simple qu’il paraît. Au départ, je voulais seulement composer un morceau que je pourrais jouer sur scène sans regarder ma guitare… mais il n’est pas si simple au final. (rires)

A la fin du morceau “Animal”, nous découvrons le thème d’ouverture de “The Secret”. Et il réapparaît ensuite plus loin dans l’album, le refrain du morceau “Ghost Of Insanity” rappelle également ce thème. Y-a-t-il un lien entre tous ces morceaux, comme dans un concept album ?

Andrea : Au départ, lorsque nous avons commencé à écrire les textes pour “The Passage”, nous avions décidé de composer un concept album… Mais les choses ont pris une tournure différente. Chacune de nos chansons évoque des émotions, des interprétations et des sentiments personnels. Et nous n’avons pas réussi à les associer pour créer une histoire, nous avons donc décidé de conserver les morceaux comme ils étaient et d’enregistrer un album classique…

Simone : Oui, nous n’avons pas décidé d’inclure cette mélodie dans plusieurs morceaux au départ. Je l’ai composée en travaillant sur “The Secret” et notre claviériste a essayé de l’inclure dans tous les morceaux que j’ai proposés au groupe. Nous considérons que les morceaux de cet album forment un tout, nous avons donc pensé que cela serait une bonne idée d’y inclure ce concept musical. Il ne s’agit pas d’un concept lyrique comme “Operation: Mindcrime” mais il est musical… Il donne un sentiment de continuité, même si les chansons sont différentes.

En matière de textes, quelles ont été vos principales sources d’inspiration pour le “The Passage” ?

Andrea : Nous n’avons pas choisi de thème particulier. Nous ne faisons pas de politique, nous préférons nous concentrer sur nos vies. Nous écrivons la plupart de nos textes en nous inspirant de nos expériences personnelles. Par exemple, j’ai écrit les paroles du morceau “Fallen”. Ce texte fait référence aux erreurs qu’il nous arrive de commettre au cours de notre vie. Ce sujet me touche personnellement, mais je pense que tout le monde peut se sentir concerné. Nous essayons d’apporter une vision positive à travers nos textes. Nous essayons d’inciter les gens à réfléchir tout en leur donnant quelques indications, afin de les aider à résoudre leurs problèmes.

Simone : La plupart de nos chansons font référence à des événements réels, à des choses qui ont vraiment eu lieu. Mais nous ne citons aucun nom et nous essayons d’aborder les choses de façon plus générale pour que tout le monde se sente concerné… Nous abordons des thèmes universels. Par exemple, le morceau “The Secret” ressemble à une chanson d’amour classique. Mais ce n’est pas une chanson d’amour “baby, baby” à la Whitesnake. J’écoute Whitesnake… mais dans notre morceau, il s'agit d'une histoire d'amour plus sombre.

Vous avez enregistré un clip pour le morceau “Animal”. Avez-vous prévu d’enregistrer d’autres clips pour promouvoir ce nouvel album ?

Simone : Nous avons prévu de sortir quatre singles au total mais nous n’enregistrerons qu’un seul clip tourné avec le groupe et ce sera pour le morceau “Fallen”. Nous proposerons des lyrics videos pour les autres, il y en aura une pour la chanson avec Tom Englund et je pense qu’il y en aura une autre pour “The Secret part 1”… Nous pensons que ces quatre vidéos résumeront plutôt bien l’album dans sa totalité. Nous avons choisi un morceau rapide, un morceau plus prog, un autre plus accrocheur…

Tout comme pour “Momentum”, vous avez invité deux artistes à participer à l’enregistrement de cet album, un guitariste et un chanteur : Michael Romeo et Tom Englund… Pouvez-vous nous en dire plus sur ces choix ?

Simone : Nous aimons choisir nos invités parmi des personnes que nous connaissons bien. Avant même de penser à la promotion, au marketing ou à d’autres choses du même genre… Nous avons toujours choisi de travailler avec des amis. Cette fois-ci, nous avons fait appel à Romeo pour le morceau “Dogma”. Parmi tous les morceaux de l’album, c’est celui qui rappelle le plus la musique de Symphony X. Lorsque j’ai commencé à composer le solo, qui ressemble beaucoup aux solos qu’on peut entendre dans leurs morceaux, je me suis dit : “Pourquoi essayer de copier l’original ?”… J’ai donc téléphoné à Michael pour lui proposer de jouer le solo sur ce morceau. Tout a été très facile avec Tom car nous avions déjà joué ensemble dans le groupe Epysode, ainsi qu’au PPM Fest en Belgique. Nous sommes devenus amis, pas uniquement sur le plan professionnel, nous nous téléphonons toutes les semaines pour discuter de tout et de rien… Le morceau “Ghost Of Insanity” correspond au style d’Evergrey et, exactement comme pour “Dogma” et Romeo, j’ai pensé que ce serait une bonne idée de demander à Tom de chanter sur ce morceau. Nous sommes de grands fans d’Evergrey, nous adorons la voix de Tom, elle est tellement expressive. Je lui ai donc téléphoné et il m’a répondu : “Ok, je veux bien chanter sur ce morceau mais il faudra me laisser venir en Italie pour l’enregistrer !”…

Vous n’utilisez pas les outils modernes pour travailler, vous pourriez vous envoyer des fichiers… C’est une méthode plutôt inhabituelle de nos jours.

Simone : Oui, nous avons procédé de cette façon avec Romeo car il habite aux Etats-Unis et il n’allait pas faire le voyage juste pour un solo… Mais oui, Tom voulait venir en Italie alors ça tombait bien. Il a également choisi de ne pas écouter la ligne de chant originale du morceau afin de pouvoir composer sa propre ligne. Je trouve que c’est la meilleure façon de procéder ; car lorsqu’on invite une personne à participer à un morceau, on espère obtenir une version différente, on veut qu’il y apporte sa touche personnelle. Je lui ai donc donné le texte, il l’a un peu modifié avant de chanter dans mon studio et c’était génial. Il a vraiment ajouté quelque chose au morceau. Il ne s’est pas contenté d’interpréter un morceau existant.

Andrea : Cela lui a permis de garder son identité.

Simone : Oui. C’est comme cela que nous sélectionnons les personnes avec qui nous souhaitons collaborer : ce sont principalement des amis ou des artistes que nous admirons.

Andrea : On pourrait faire appel à des personnes beaucoup plus célèbres mais nous préférons travailler avec des gens que nous apprécions vraiment.

Simone : Et je pense que les personnes qui apprécient DGM aiment également des groupes comme Symphony X ou Evergrey. Ce choix semble donc logique. Nous aimons aussi travailler avec musiciens qui apprécient notre musique. Ils acceptent de le faire, sans penser à l’argent ou à d’autres choses, car ils aiment nos morceaux. C’est cool.

Un écart de trois ans sépare vos albums “Momentum” et “The Passage” et celui qui sépare “Momentum” de “FrAme” s’élève à quatre ans… Vous aviez l’habitude de proposer un nouvel album tous les deux ans… Avez-vous besoin de davantage de temps pour composer à présent ? Ou êtes-vous tout simplement moins disponibles à cause de vos autres occupations ?

Simone : Je pense que ces écarts sont dus à ces deux raisons. Nous sommes très exigeants en ce qui concerne la qualité de nos morceaux. Nous avons commencé à composer les premières chansons de cet album il y a trois ans, mais nous aimons écouter et réécouter nos démos pour s'assurer qu'elles ne deviennent pas trop ennuyeuses à la longue. Cela nous demande beaucoup de temps et nous essayons également de composer des morceaux variés. Nous prenons donc le temps de composer de nouvelles mélodies au clavier par exemple, de nouvelles lignes de chants. Nous essayons également d’innover en matière de production, nous faisons des essais jusqu’à ce que le résultat nous plaise… Nous devons également nous occuper de nos obligations professionnelles quotidiennes. Je suis très occupé car je dois gérer mon studio. Parfois, je n’ai pas le temps de composer pendant six mois car je suis trop occupé à travailler avec d’autres groupes.

Simone, tu t’es à nouveau occupé de la production de l’album. J’imagine que c’est une tâche que tu apprécies…

Simone : Pas du tout (rires) !!! Tu sais, lorsque je m’occupe de la production pour d’autres groupes, je ne subis aucun stress. Je travaille comme producteur depuis quinze ans, je réalise des mixages tous les jours, et je parviens à rester objectif car il ne s’agit pas de mon groupe. Mais c’est complètement différent lorsque cela concerne DGM. Tout devient vraiment stressant : la composition, les arrangements, l’enregistrement, l’édition, l’organisation… Le mixage est une étape particulièrement délicate car je me retrouve seul et que j’ai du mal à rester objectif sur la qualité de mon travail. En général, on apprécie toujours ses propres morceaux… Puis on les compare aux morceaux d’autres albums et on se dit : “Non, c’est merdique !” (rires)… Alors on recommence tout à zéro.

Andrea : Il vit toujours de grands conflits intérieurs lorsqu’il s’occupe du mixage. C’est un perfectionniste, il commence par nous envoyer un premier extrait, puis un suivant un peu plus tard en disant “Oh, le second est encore meilleur”…Puis il nous en envoie un troisième et il nous dit : “Je préfère celui-là ”. Du coup, on est obligé de lui dire de s’arrêter (rires) !

Simone : Ils savent qu’ils recevront environ un millier de mixages tous les jours pendant un mois ! (rires) Mais cela me convient, car je n’aimerais pas confier ma musique à une autre personne. J’aime tout contrôler. J’apprécie le travail de nombreux producteurs actuels mais cela fait plusieurs années que je compose seul la majorité des morceaux de DGM. J’ai vraiment une idée précise du résultat que je souhaite obtenir. C’est à la fois compliqué et plus facile. Je n’ai pas besoin d’expliquer mes idées à une autre personne, ni de donner des indications : “un peu plus comme ci, un peu moins comme ça”… et je n’ai pas envie d’embêter un autre producteur. Je n’ai pas envie de devenir un con trop exigeant… alors je préfère m’en occuper moi-même.

D’accord… Je trouve que tu te débrouilles très bien, mais n’est-ce pas un peu risqué ? Nous connaissons tous des musiciens qui ont une idée très précise de ce qu'ils veulent et choisissent de tout gérer sans réaliser qu’ils ont parfois vraiment besoin d’aide.

Simone : Oui, c’est important de connaître ses limites. Je pense que c’est facile de comparer son propre album à celui d’un groupe célèbre, par exemple Symphony X, pour juger de qualité. Personnellement, j’essaie d’atteindre un résultat similaire en matière de son. Si un jour, je réalise un mauvais mix et que nos morceaux ne sont plus aussi bons que ceux d’autres groupes célèbres que nous aimons, je serai le premier à dire : “Ok, j’abandonne, engageons quelqu’un d’autre”.

Y-aura-t-il des éditions limitées de “The Passage”?

Simone : Il sortira en version digipack en Europe et en édition jewel case au Japon. Cette dernière inclura un titre bonus : une version acoustique du morceau “Animal”. Au départ, nous voulions inclure une version DVD de notre concert du ProgPower Fest qui a été enregistré aux États-Unis l’année dernière. Mais nous avons finalement décidé de le proposer directement en DVD. Nous avons également prévu de sortir un double DVD, le premier contiendra notre concert du ProgPower. A l’époque, nous voulions l’enregistrer lors de la sortie de notre album “Momentum”. Nous allons bientôt participer à un grand festival à Milan et nous y jouerons nos nouveaux morceaux. Nous pensons donc que cela sera une bonne occasion d’enregistrer notre performance et de l’inclure dans le pack. Pour le moment, nous en discutons avec notre label.

A présent, parlons un peu des labels… Pour quelle raison avez-vous décidé de quitter Scarlet pour signer chez Frontiers?

Andrea : Nous ne cherchions pas de nouveau label. Notre album était quasiment terminé lorsque Frontiers nous a contactés. Ils nous ont fait une offre très intéressante, nous ne pouvions donc pas la refuser.

Simone : Tout se passait bien avec Scarlet Records, nous n’avions pas vraiment envie de les quitter mais Frontiers dispose de davantage de moyens, ce qui nous permet donc de tourner de meilleurs clips, d’améliorer notre promotion et notre production, etc.

Andrea : Oui, nous avons beaucoup apprécié notre collaboration avec Scarlet. Nous n’avons vraiment rien à leur reprocher.

Simone, tu travailles également avec d’autres groupes de chez Frontiers… Tu as récemment joué sur l’album de Sunstorm.

Simone : En fait, c’est pour cela qu’ils nous ont contactés. Ils m’ont demandé de composer quelques morceaux pour Joe Lynn Turner. Il fait partie de mes idoles car je suis un grand fan de Rainbow et de Malmsteen. J’étais vraiment ravi. Ils m’ont ensuite demandé d’enregistrer les parties guitares sur l’album et c’est ce qui nous a permis de faire connaitre notre groupe à Serafino, le directeur du label. Il apprécie plutôt le rock, mais il a réalisé que notre musique était suffisamment mélodique pour figurer dans son label. Il m’a téléphoné pour me dire : “J’ai écouté Hereafter tous les jours, c’est un super morceau! Je l’adore ! ”…Et après ça, il nous a fait une proposition.

Andrea : Cela a été une décision difficile car nous avons travaillé très longtemps avec Scarlet. Aujourd’hui, nous les considérons comme des amis et cela a été dur de leur annoncer notre départ mais nous devions vraiment le faire. C’était un bon choix pour le groupe.

Parlons un peu de votre line-up. Il a subi d’importants changements au fil du temps. Au bout du compte, tous les membres fondateurs ont finalement quitté le groupe, n'est-ce pas ? D'une certaine façon, pensez-vous que ces changements ont permis au groupe d’évoluer et d’innover sur le plan musical ?

Andrea : Bien sûr. C’est mon avis en tant que plus ancien membre du groupe. Je pense que cela nous a aidés à évoluer musicalement. Effectivement, de nombreux membres ont quitté le groupe, mais nous avons eu la chance de rencontrer les bonnes personnes. Ca a été un peu la panique quand Diego a quitté le groupe… Mais nous avons eu la chance de rencontrer Simone. Notre musique a quelque peu évolué mais elle a conservé la même qualité. Cela s’est passé de la même façon avec Mark, notre chanteur. Notre chanteur précédent, Tita, était vraiment talentueux mais Mark nous a rejoints et il est génial. Il a eu une réelle influence sur notre musique.

Simone : Mark me surprend à chaque fois. Son chant s’améliore un peu plus d’album en album. Il travaille beaucoup plus vite et maîtrise plus rapidement des lignes de chants qui sont plus compliquées. Il est génial !

Mais cela fait presque huit ans que votre line-up n’a pas changé… vous risquez donc de tomber dans la routine !!

Simone : Ha ha ha ha !!! Oui, c’est vrai ! Je vais être obligé de virer un des membres ! (rires)

Parlons un peu du nom de votre groupe DGM… J’ai lu quelque part qu’il a été créé à partir des initiales de trois des membres fondateurs… Cela fait longtemps que ces derniers ont quitté le groupe, n’avez-vous jamais pensé à choisir un autre nom ?

Andrea : Nous y avons pensé lorsque Diego, notre ancien guitariste, a quitté le groupe. Mais nous avons choisi de le garder car nous avions déjà enregistré beaucoup d’albums sous ce nom. Nous avons donc demandé à Diego s’il était d’accord pour que nous conservions le nom DGM et il a dit que cela ne le gênait pas. Nous avons décidé de garder le même nom car c’était plus simple.

Simone : Je pense que l’état d’esprit du groupe n’a pas changé, même si la musique peut évoluer… Nous travaillons toujours de la même façon. Nous restons fidèles au nom de notre groupe et à ce qu’il représente.

Vous allez donc partir en tournée afin de promouvoir ce nouvel album. Il me semble que vous avez déjà un concert de prévu à Paris au mois de Septembre. D’autres concerts sont-ils en prévision ?

Andrea : Oui, nous jouerons à Paris le 20 Septembre. Nous donnerons aussi deux concerts en Belgique et un autre aux Pays-Bas. Nous partirons ensuite en Suisse, en Italie et au Japon au mois de Novembre.

Simone : Nous faisons également tout notre possible afin d’organiser notre premier voyage en Amérique du Sud.

Andrea : Nous avons de nombreuses dates prévues mais nous attendons qu’elles soient confirmées. Certains concerts ne sont pas encore officiellement organisés.

Simone : Nous organisons aussi une petite tournée européenne. Elle devrait durer deux semaines et aura probablement lieu l’année prochaine, en Mars ou en Avril.

Cette interview touche à sa fin… Je vous laisse la conclure :

Simone : Eh bien, tous les groupes affirment que leur dernier album est le meilleur… Mais nous croyons vraiment en ce disque. Nous le considérons comme notre album le plus mature. Nous avons fait de notre mieux pour choisir les meilleurs morceaux, et cela nous a pris beaucoup de temps. Tout ce que j’espère, c’est que les gens ne se contenteront pas d’écouter un seul morceau pour juger de la qualité de notre dernier album. Cela ne suffira pas car il contient des morceaux très variés. Pour moi, il s’agit de l’atout principal de cet album, car il contient tous les styles musicaux que nous aimons.

Andrea : C’est comme un grand livre !

Simone : Ouais ! Alors achetez notre album !! (rires)